Latitudes Contemporaines

From the Two Page Book, Kubra Khademi – Revue de presse

L’exposition individuelle de Kubra Khademi, From the Two Page Book, a lieu depuis fin janvier et jusqu’au 3 avril, à la Galerie Eric Mouchet à Paris.
Le 25 février, un portrait de l’artiste et de son travail a fait la quatrième de couverture de Libération : l’occasion de revenir sur une revue de presse 2021 déjà bien riche !

LIBÉRATION
25.02.2021
Kubra Khademi, l’effrontée
par Gilles Renault, photo Martin Colombet

« Si l’homme est un loup pour l’homme, il arrive aussi que la femme le voie comme un âne. Telle est du moins la représentation métaphorique qu’on s’en fait dans la culture populaire afghane, entre sœurs, copines ou voisines, à l’abri des oreilles masculines indiscrètes. L’image du bourricot revêtant en outre une forte connotation sexuelle dont la plasticienne, Kubra Khademi, s’empare lestement. Ainsi, parmi ses gouaches sur papier aux aplats ocre qui détonnent actuellement dans une galerie de Saint-Germain-des-Prés, découvre-t-on une femme allongée sur le dos, chevauchée par un équidé dont le pénis turgescent lui transperce le ventre et ressort par la bouche. Ou un brelan non moins féminin branlant la même bestiole en train d’empaler l’odalisque au centre de la scène… »

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LE MONDE
07.01.2021
La plasticienne Kubra Khademi utilise l’art pour dénoncer les abus de toutes sortes
par Philippe Dagen

« Une résidence artistique à la Fondation Fiminco, une exposition personnelle dans la galerie parisienne Eric Mouchet à partir du 30 janvier et, simultanément, une autre résidence à New York offerte par la Fondation Salomon : la trajectoire de Kubra Khademi se dessine de mieux en mieux. Or ce serait peu de dire qu’elle a commencé loin de l’art contemporain… »

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SENS DE LA VISITE – PODCAST
01.2021
Pas de tabous pour Kubra

En 2015, Kubra Khademi a dû fuir son pays après une performance artistique qu’elle a réalisée dans un marché populaire de Kaboul. Beaucoup trop irrespectueuse pour les intégristes de son pays, sa performance a fait l’effet d’une bombe. Aujourd’hui, elle vit en France, dans une résidence d’artistes de la Fondation Fiminco, à Romainville. Je l’ai rencontrée dans son atelier, elle m’a raconté son pays, les sévices subis dans son enfance, son rapport à la religion et sa vision du féminisme. Pour elle, il n’y a aucun tabou. Un intense moment d’échange. 

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