Prieur de la Marne et Sarah Maison
Bal Populaire
C’est désormais son pèlerinage à l’approche du solstice, Prieur de la Marne arbitrera un nouveau bal populaire perché sur sa chaise et y invite l’amazone Sarah Maison.
« Quel enchantement de revenir pour adopter cette année encore l’attitude contemporaine à Saint Sauveur avec la famille Latitudes. En parlant de famille, je suis très heureux de te présenter ma cousine orientale : la majestueuse Sarah Maison. Sur scène, Sarah ne s’encombre d’aucun superflu et entonne ses refrains avec un seul leitmotiv : faire de la joie son compagnon. Pour ma part, je me contenterai d’officier sur ma chaise de surveillant de baignade pour livrer un autre moment d’insouciance et d’allégresse, un grand bal à la fois populaire et exigeant sur le Saint parvis de la Gare. » – Prieur de la Marne
Prieur de la Marne est un personnage atypique dans le paysage musical, sorti de l’imagination d’un ex-directeur artistique. Dans une autre vie il développait le festival des Musiques du Temps Présent Elektricity et accompagnait la scène de Reims dont il est originaire. Il a notamment participé à l’émergence d’artistes comme Brodinski, The Shoes ou encore The Bewitched Hands. Depuis maintenant trois ans il campe ce disc jokey, entraineur hussard, mais aussi story teller sur les ondes de France Culture, historien du son de l’image pour les 40 ans du Centre Pompidou, sampleur moderne des images de Jacques Tati pour l’Institut Français de Los Angeles et dj sur chaise de surveillant de baignade pour la Route du Rock ou les Nuits Secrètes. En juin 2017 il a endossé un rôle de curateur musique pour le festival Latitudes Contemporaines. En 2018, Prieur de la Marne s’attèle à conjuguer ses passions pour la musique et le cinéma. Il propose désormais des cinémixes atypiques sur Salomé (Charles Bryant, 1923), Intolérance (DW Griffith, 1916), et il continue de tourner avec L’Opérateur (Buster Keaton, 1928) et Freaks (Tod Browning, 1932). Il prépare également la bande son du prochain spectacle d’Anne Collod consacré à Ruth Saint Denis.
www.soundcloud.com/prieurdelamarne
L’histoire de Sarah Maison débute dans le sud de la France à la fin des années quatre-vingt. Pensionnaire durant sept années des Beaux-Arts de Nice, Sarah envisage très tôt une carrière d’artiste, confronte concret et abstrait, investigue sur les modes d’expression instinctifs, avant de trouver sa voie, la musique. Une fois montée à Paris, Sarah délaisse le minimalisme acoustique et solitaire des débuts au profit d’une recherche d’arrangements plus luxuriants pour ses compositions. La première matérialisation sera Western Arabisant, véritable pavé dans la mare, en forme de gentille revanche sur la vie, tube instantané inclus à la playlist de France Inter comme soutenu par la Souterraine sur la compilation Semi-Vol.2 en mars 2016.
Entrer dans l’univers singulier de Sarah Maison s’apparente à franchir le seuil de son domicile. Pas femme à se faire enfermer dans un style, largement influencée par ses origines métissées (mère berbère et père cantalien), Sarah dresse son autoportrait, brouille les pistes, mêle tradition folklorique et rythmes dansants sur lesquels elle appose des textes non dénués d’humour. Le reste de l’année 2016 sera dévolu à la défense et au rodage des titres en live. Seule en scène, épaulée tour à tour par une guitare ou des claviers. Il faudra attendre le printemps suivant (et la personne idoine : Hedi Bensalem) pour achever son premier cycle artistique avec ce premier EP éponyme.
Crédits & remerciements
Dans le cadre du printemps à la Gare Saint Sauveur avec lille3000