Prieur de la Marne
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Babylon
Une très belle fable sur la condition féminine et le harcèlement, le dévouement et le sacrifice, que l’entertainer barbu se charge de remettre en perspective avec une bande son personnelle.
Parmi les obsessions de Prieur de la Marne, il y a encore et toujours le cinéma. Après plusieurs relectures de films cultes pour le LaM, l’Institut Français à Los Angeles ou encore le Musée d’Orsay, il s’attèle pour Latitudes à un immense chef d’œuvre du muet : Intolerance de DW Griffith. Une grande fresque sociale qui traite de l’Amour à travers les âges… Prieur de la Marne a pris le parti de ne traiter que la partie du film consacrée à Babylone, qui en comporte quatre. L’artiste mettra donc en musique cette embardée aux images très spectaculaires avec de nouveaux sous-titres, un peu d’auto-fiction et une guest de premier plan dans le rôle du narrateur.
Prieur de la Marne est un personnage atypique dans le paysage musical, sorti de l’imagination d’un ex-directeur artistique. Dans une autre vie il développait le festival des Musiques du Temps Présent Elektricity et accompagnait la scène de Reims dont il est originaire. Il a notamment participé à l’émergence d’artistes comme Brodinski, The Shoes ou encore The Bewitched Hands. Depuis maintenant trois ans il campe ce disc jokey, entraineur hussard, mais aussi story teller sur les ondes de France Culture, historien du son de l’image pour les 40 ans du Centre Pompidou, sampleur moderne des images de Jacques Tati pour l’Institut Français de Los Angeles et dj sur chaise de surveillant de baignade pour la Route du Rock ou les Nuits Secrètes. En juin 2017 il a endossé un rôle de curateur musique pour le festival Latitudes Contemporaines. En 2018, Prieur de la Marne s’attèle à conjuguer ses passions pour la musique et le cinéma. Il propose désormais des cinémixes atypiques sur Salomé (Charles Bryant, 1923), Intolérance (DW Griffith, 1916), et il continue de tourner avec L’Opérateur (Buster Keaton, 1928) et Freaks (Tod Browning, 1932). Il prépare également la bande son du prochain spectacle d’Anne Collod consacré à Ruth Saint Denis.
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