Taos Bertrand
Orages

Accompagnée du plasticien Patrick Laffont, Taos Bertrand revient sur son identité d’enfant née sous X. Sous la forme d’une autofiction chorégraphique, Orages tente de reconstituer une mémoire absente, celle du pays natal kabyle, de ses reliefs montagneux et de ses étendues désertiques.
Avec pour principaux outils la description d’un paysage aride et une danse du ventre dans le ventre d’une mère, Orages explore les potentialités d’invention de soi par le corps et la fiction.
Tour à tour, pères et filles, amant·es et chevalier·ères, les deux protagonistes font du X le territoire d’un récit commun et font résonner les corps étrangers dont nous sommes constitué·es.
Un X donc mais à deux, plus fort et plus clair.
Un X d’un bleu outremer, pas vraiment celui de la mer, pas non plus celui de l’océan.

La foudre par dessus.