Erasmus +
Le projet
Aujourd’hui, de nombreux projets sont menés dans le secteur de la jeunesse, des dispositifs aident les jeunes à s’épanouir personnellement et visent à pallier les situations d’exclusion sociale. À ce titre, l’efficacité de la culture comme levier de développement local et humain n’est plus à démontrer. La reconnaissance de l’Agenda 21 et des droits culturels des individus le prouve.
Selon l’agenda 21, il est essentiel de « promouvoir les capacités d’expression en tant que dimension essentielle de la dignité humaine et de l’inclusion sociale. La lutte contre l’exclusion est la lutte pour la dignité de tous ».
Ainsi, il apparaît essentiel de construire des projets transversaux ou trans-sectoriels où le respect de la diversité culturelle est au centre des préoccupations comme le souligne l’UNESCO : « source d’échanges, d’innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire qu’est la biodiversité dans l’ordre du vivant ». La transversalité est devenue un modèle des politiques publiques sur les territoires européens notamment par l’engagement de la Commission Européenne et le développement de fonds comme
le programme Erasmus + permettant aux acteurs de développer une réflexion commune autour de partenariats stratégiques trans-sectoriels. De nombreux professionnels de champs d’activités différents travaillent donc ensemble mais comment collaborent-ils ? Comment arrivent-ils à s’entendre autour d’objectifs communs ?
C’est dans ce cadre que Latitudes Contemporaines, en collaboration avec l’ALEFPA, l’IRTS et ses partenaires anglais (Tyne and Wear Museum) et allemands (IMAL-International Munich Art Lab) a co construit durant toute l’année 2015 un cycle de séminaires de réflexion intitulé « Artistic Intervention – A research on sustainable concepts of social and Professional integration of youth with less opportunities ». L’objectif est double : former les professionnels aux problématiques européennes de projets trans-sectoriels (secteur social / secteur culturel)
et développer des méthodologies communes. Une manière de confronter les points de vue, les outils et les méthodes de travail propres à chaque pays.
L’année 2016 a donc donné lieu à une phase de capitalisation et de valorisation des résultats par le biais d’un ouvrage méthodologique trilingue (que vous pouvez vous procurer via l’onglet « ouvrage méthodologique »), d’un documentaire (visible sur le haut de cette page) ainsi qu’une webplateforme sur laquelle vous êtes actuellement.
Les partenaires du projet ont organisé leur recherche-action sous la forme de séminaires internationaux. Ils ont apporté comme matériau de travail des exemples d’actions conduites dans leur ville respective, avec leurs partenaires propres (souvent les fondations, les collectivités et les états). Ils ont convié aux séminaires des intervenants professionnels locaux institutionnels et associatifs ; ils ont consacré une partie du temps des séminaires à des visites de structures oeuvrant dans les secteurs de l’art, de l’action culturelle, de l’insertion, de la formation des éducateurs et de l’accompagnement des jeunes. Ils ont invité des jeunes à témoigner et des étudiants à apporter leur point de vue et contribuer à la recherche.
La période couverte par les actions de référence s’étend de 2012 à 2016. La période de conduite des séminaires de recherche s’étend de novembre 2014 à avril 2016.